Tous les intervenants, samedi, à la cérémonie de célébration du 6e anniversaire de la Révolution, à Sidi Bouzid, soulignent l’importance du 17 décembre dans l’histoire de la Tunisie et tout ce qui a été réalisé au niveau des droits de l’Homme. Ils sont unanimes à constater le blocage du processus de développement.
Slim Chaker, conseillé du président de la République, a indiqué, à cette occasion, que la Révolution s’est déclenchée, à Sidi Bouzid, alors que les jeunes de la région souffrent encore de la pauvreté, de la marginalisation et du chômage.
Le chemin est encore long et nécessite des investissements et des efforts intensifs de la part de tous les responsables à la présidence de la République et du gouvernement, a-t-il fait remarquer.
Pour sa part, Jamila Ksiksi, assesseure à l’Assemblée des représentants du peuple chargée de la société civile, a mis l’accent sur les initiatives en vue de décréter le 17 décembre jour de fête nationale de la Révolution tunisienne. Elle a appelé à la conjonction des efforts de toutes les parties pour impulser le développement et aplanir les difficultés économiques. Pour elle, ce qui a été réalisé est encore minime et les objectifs de la Révolution demandent à être parachevés.
Dans son intervention, le ministre de la fonction publique, Abid Briki, a évoqué les programmes de reforme du gouvernement d’unité nationale relatifs à la situation économique et à celles, notamment, des caisses sociales et du système fiscal. Il a affirme que les jeunes qui ont fait la révolution ont le droit d’obtenir un travail, annonçant que le gouvernement s’emploie à activer la décision de créer un conseil supérieur des collectivités locales à Sidi Bouzid.
Les citoyens de la région, présents en grand nombre, ont scandé des slogans en faveur de l’emploi et du développement.