Le premier congrès électif du Mouvement Tunisie Volonté se tiendra fin avril 2017, a déclaré Imed Daimi, vice-président du parti, samedi à l’agence TAP, en marge de la réunion de l’instance politique et de la conférence nationale des cadres de cette formation politique tenue samedi et dimanche.
“La réunion des différents représentants des structures du parti est le prélude à la tenue du congrès électif afin de tenir ces structures au courant des orientations du parti pour l’étape à venir tout et exposer nombre de données sur l’organisation du congrès et les positions du parti des questions d’intérêt national, régional et international”, a-t-il ajouté.
Il a indiqué que “tous les efforts se concentrent sur la structuration du parti”, confirmant le “rapprochement avec d’autres forces politiques notamment après la constitution du bloc démocratique à l’Assemblée des Représentants du Peuple qui a plusieurs dénominateurs communs avec le Mouvement Tunisie Volonté dans la lutte contre la corruption et l’opposition à politique du gouvernement”.
Daimi a estimé d’autre part que “le report des élections municipales est une véritable problématique qui perpétue les souffrances des Tunisiens lequels pâtissent des services municipaux”, qualifiant d'”irresponsable” ce report de la part d’un “système de pouvoir peu confiant de sa victoire”.
Le vice-président du parti a indiqué par ailleurs que l’instance politique de son parti “estime que l’action du gouvernement Youssef Chahed est faible, peu cohérente et n’est pas au niveau des grands défis auxquels fait face le pays”.
“L’opposition doit exposer des alternatives susceptibles de faire sortir le pays de la période difficile qu’il traverse et qui menace la stabilité sociale”, a-t-il souligné.
“L’instance politique fonde sa position sur l’indécision du gouvernement et son échec à plus d’un égard, d’autant que la loi de finance a été adoptée dans la douleur”, a-t-il fait valoir.
Imed Daimi a estimé que “la loi des finances oblige de grands sacrifices de larges franges du peuple tunisien, tout en ménageant les autres, sans une répartition du fardeau et sans la mise en place d’une politique sérieuse de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale”.
Le dirigeant du Mouvement Tunisie Volonté a rappelé d’autre part “l’attachement de l’instance politique au processus de justice transitionnelle et son rejet de toutes les tentatives de le saper”, affirmant que “le pays vit encore les soubresauts de la transition qu’il importe de le sauvegarder dans un climat de paix sociale”.
Daimi a appelé, sur un autre plan, les autorités à “bien enquêter sur l’affaire de l’assassinat du citoyen tunisien à Sfax d’autant qu’elle pourrait porter les empreintes de services étrangers, être exécuté par des mains étrangères où sur ordre de parties étrangères pour des motifs politiques”.
“Nous demandons aux autorités tunisiennes d’accomplir tout leur devoir pour dévoiler la vérité (sur le crime) pour ne pas laisser la place aux interprétations”, a-t-il souligné.