Le parti Al Joumhouri estime que le mode opératoire dans le meurtre de l’ingénieur Mohamed Zouari confirme la participation de parties étrangères à la planification et l’exécution du crime et ” une probable implication d’appareils de renseignement dans sa liquidation “.
Al Joumhouri condamne, dans un communiqué publié samedi, cet assassinat commis par des professionnels. Un acte, qui, selon le parti, constitue une grande menace pour la sécurité nationale.
Al Joumhouri appelle les autorités tunisiennes à briser le silence et à dévoiler toutes les informations sur les parties nationales et internationales impliquées dans cette affaire.
Jeudi, Mohamed Zouari a été tué par balles dans sa voiture devant son domicile à Sfax.
Mohamed Zouari (49 ans) est directeur dans une société privée.
Selon les derniers éléments dont dispose le ministère de l’Intérieur, une tunisienne soupçonnée d’être impliquée dans cette affaire, a été arrêtée à l’aéroport Tunis-Carthage en provenance d’un pays européen.
Cinq autres personnes ont été arrêtées entre Djerba, Tunis et Sfax et 4 voitures, deux revolvers, deux silencieux et des téléphones portables ont été saisis.
Plusieurs parties accusent l’entité sioniste d’être impliquée dans ce meurtre en raison des liens que la victime entretiendrait avec le mouvement palestinien Hamas.
Mohamed Zouari a quitté la Tunisie en 1991. Il s’est établi pour une courte période en Libye avant de se diriger vers le Soudan. En Syrie où il s’est installé jusqu’à son retour en Tunisie après la révolution, Mohamed Zouari a établi des contacts avec Hamas et collaboré avec sa branche armée.
Selon des informations qui circulent à son sujet sur les réseaux sociaux, Mohamed Zouari travaille depuis quelques années sur le développement et la fabrication de drones. C’est là où il a été intercepté par le Mossad qui a suivi ses déplacements entre la Tunisie et le Liban avant de le liquider à Sfax.