Un lien a été récemment établi entre l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens et le cancer du poumon.
En effet, selon des chercheurs de l’université de l’Ohio (USA), l’utilisation régulière de ces médicaments pourraient réduire le cancer du poumon de façon significative chez les fumeurs à haut risque.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont eu recours à 10 735 participants suivis pendant près de 20 ans dans une étude de cohorte sur la nutrition. Une association significative entre réduction du risque de mourir du cancer du poumon et prise d’ibuprofène a été retrouvée dans un sous groupe d’anciens fumeurs. Soit une diminution de 48%. Un chiffre non retrouvé en cas de prise d’aspirine ou d’acétaminophène, d’autres molécules chimiquement proches.
« Ces résultats suggèrent que l’utilisation régulière de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens pourrait constituer une stratégie de prévention du cancer du poumon», a déclaré le Dr Marisa Bittoni chercheuse à de l’université de l’Ohio. Mais attention, ces données devront être dûment confirmées.
Source : sciencesetavenir.fr