Le dirigeant de Nidaa Tounes, Boujomaa Remili a annoncé, mercredi, le changement du Comité national de réforme et de salut en une structure de gestion. Elle sera l’instance dirigeante du parti en attendant l’organisation d’un congrès consensuel démocratique, regroupant toutes les parties, a-t-il expliqué.
Le dirigeant qui s’exprimait, mercredi, en conférence de presse à Tunis, a ajouté que cette structure de gestion provisoire adressera une correspondance, à cet effet, aux présidences de la République et du gouvernement ainsi qu’au parlement, aux partis politiques et aux médias, pour insister sur sa légitimité.
Le travail de l’instance sera collectif et sans hiérarchie, ni coordinateur, a insisté Boujomaa Remili, précisant que l’instance œuvrera à la restructuration du parti.
De son côté, Naceur Chouikh, membre de l’instance a indiqué que sa composition passera de 8 à 12 membres. Des cadres du parti (une cinquantaine), seront répartis sur les commissions de travail et les commissions régionales pour l’activation des structures régionales et locales.
Selon lui, le renvoi par le directeur exécutif de Nidaa, de plusieurs membres fondateurs et autres militants du parti est illégal dans la mesure où il n’a pas respecté les réunions du bureau politique du parti. Il a, d’ailleurs, fait observer que le directeur exécutif de Nidaa n’a pas convoqué les membres du bureau politique pour une réunion, depuis la tenue du congrès de Sousse.
Pour sa part, Khemaies Ksila, a parlé d’une éventuelle formation d’une coalition démocratique modérée et modernisme pour garantir l’équilibre du paysage politique national.
Il a évoqué les rencontres qui a ont lieu la semaine dernière avec des représentants de Machrou Tounes et de l’Union patriotique libre qu’il a qualifiées de stratégiques.