Le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, réprouve l’agression verbale dont a été la cible, mardi 6 décembre 2016, un groupe de journalistes, lors de la couverture d’une conférence de presse de l’ordre national des avocats de Tunisie.
Selon Bghouri, un ancien bâtonnier aurait agressé verbalement les journalistes en question par des propos offensants et contraires à l’éthique.
Dans une lettre de protestation adressée, jeudi, à l’actuel bâtonnier, Ameur Meherzi, le président du SNJT réitère le souci de préserver des liens solides entre les organisations nationales réputées pour leur militantisme, tout en réaffirmant l’attachement du syndicat au respect de la dignité des journalistes et de la liberté de la presse.
Plusieurs journalistes avaient boycotté, mardi, la conférence de presse organisée par l’ordre des avocats en réaction aux agressions verbales proférées par nombre d’avocats.
Par-dessus les slogans hostiles et les propos offensants tenus à l’encontre du secteur de l’information et des journalistes au cours de la marche et de la conférence de presse organisées par l’Ordre des avocats, le bâtonnier Ameur Meherzi aurait accusé une partie des médias d’être instrumentalisée par le gouvernement pour frapper le barreau.