La conférence internationale sur l’investissement en Tunisie a permis de générer la promesse totale d’un montant de près de 14.3 milliards de dollars entre prêts, dons, reconversions d’anciennes dettes de la part d’organismes internationaux et de pays dont le détail est ci-dessus :
– Banque Mondiale : 4 milliards de dollars sur 4 ans
– Banque Européenne d’Investissement (BEI) : 2,5 milliard de dollars sur 4 ans
– Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES) : 1,5 milliard de dollars
– Allemagne : 1,3 milliard de dollars sur 4 ans
– Qatar : Un don de 1,25 milliard de dollars
– France : 1,1 milliard de dollars sur 4 ans ( Conversion de la dette tunisienne en investissements )
– Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) : 650 millions de dollars sur 5 ans
– Arabie Saoudite : 600 millions de dollars don 100 millions de dollars don et 500 prêt
– Koweït : Un prêt de 500 millions de dollars
– Turquie : 500 millions de dollars
– Union Européenne : 407 millions de dollars
– Canada : 24 millions de dollars
Trois impératifs sont à prendre en considération pour que ces promesses soient effectives, et leurs retombées soient orientées dans de bonnes conditions vers le développement inclusif, durable et vers l’efficacité économique :
1- C’est à nous Tunisiens de bien identifier les projets prioritaires, et de les mettre face à ces financements en suivant le décaissement effectif, en mettant en place les outils de la bonne gouvernance (pertinence, efficience, efficacité, visibilité, durabilité, …). Un système d’évaluation permanent doit être mis en place. Une task force qui serait appelé Tunisia 2020 project.
2- C’est à nous Tunisiens d’accompagner ces projets en leur donnant le plein potentiel de réussite par plus de travail, plus de labeur, plus de productivité, plus de rigueur, plus d’effort le long des 4 années qui nous séparent de 2020, pour créer la croissance souhaitée, pour distribuer équitablement les fruits de la croissance générée et sa transformation en emplois, en amélioration de conditions de vie et d’inclusion économique pour les plus démunis notamment et les régions intérieures.
3- C’est à nous enfin Tunisiens de montrer au monde entier et aux générations futures de Tunisiens que nous sommes vraiment un pays exception, qui a réussi sa transition démocratique, et assurer la prospérité pour l’ensemble de nos concitoyens, et ce, en ayant confiance en nous-mêmes d’abord pour que la situation change, et en nos institutions car sans confiance rien ne sera possible.
Walakom sadid ennadhar.