Selon le mouvement Al Irada, le projet de budget 2017 comporte de nombreuses incohérences qui pourraient avoir de graves conséquences sur la stabilité sociale et politique en Tunisie.
L’expert Mohamed Sadok Jebnoun, membre du bureau exécutif du parti a relevé au cours d’une rencontre dimanche à Djerba, que le projet de la loi de finances 2017 et austère et est dicté par le Fonds monétaire international (FMI).
De plus, a-t-il ajouté, y inscrire la question fiscale en cette conjoncture est inapproprié.
L’expert a proposé l’organisation d’un dialogue nationale sur la fiscalité dans le but de repenser tout le système fiscal à la place des ” solutions de raccommodage ” contenues dans ce projet de loi.
Il a estimé que le gel des majorations salariales et des recrutements dans la fonction publique est inopportun en l’absence d’une feuille de route pour la fonction publique et face à la chute du dinar tunisien.
De son coté, Riadh Elloumi, membre du bureau exécutif du mouvement Al Irada a qualifié le projet de loi de finances de projet ” des controverses ” dans la mesure où il alourdit la charge fiscale des Tunisiens, contre l’exonération des impôts sur les revenus et bénéfices provenant des exportations. Pour Riadh Elloumi, c’est une forme de ” blanchiment d’argent ” qui afflige d’énormes pertes au budget de l’Etat.