Plusieurs syndicalistes et défenseurs des droits de l’Homme ont plaidé, mercredi, en faveur de l’attribution des droits sociaux et judiciaires des victimes des incidents de la chevrotine de Siliana.
” Quatre ans après les incidents de Siliana, les victimes de la chevrotine doivent obtenir leurs droits sociaux et judiciaires “, a déclaré Ahmed Chafeï, membre de la section régionale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à Siliana, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis.
Selon Chafeï, des représentants de l’UGTT, de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) et du forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ont demandé du gouvernement la mise en œuvre des accords relatifs au dossier des blessés de la chevrotine à Siliana.
Un accord portant application des accords conclus, le 19 novembre 2015, a été signé, mardi au palais du gouvernement à la Kasbah, en présence une délégation de l’Organisation syndicale conduite par son secrétaire général adjoint, Noureddine Taboubi, de membres du gouvernement et du gouverneur de Siliana, a-t-il rappelé.
Plusieurs victimes des incidents de la chevrotine à Siliana ont observé, mardi, un rassemblement de protestation devant le siège du gouvernorat pour dénoncer la marginalisation de leur affaire.