Le président de la fédération internationale de football (Fifa) l’Italo-suisse Gianni Infantino a évoqué mardi la possibilité de recourir à l’arbitrage vidéo dès la Coupe du monde 2018 prévue en Russie (14 juin-15 juillet).
“J’étais assez sceptique car j’avais peur que la vidéo ait un impact sur la fluidité du jeu. Mais je me suis rendu compte lors des tests que ce n’est pas le cas. On va multiplier ces derniers pendant deux ans et, en mars 2018, on décidera. J’espère qu’on aura l’arbitrage vidéo pour la Coupe du monde 2018”, a affirmé Infantino dans un entretien accordé au journal Le Parisien.
Le président de la Fifa également parlé des autres changements de règles qu’il aimerait mettre en place.
“On teste aussi l’autorisation d’un quatrième remplacement au cours d’une prolongation. Et, personnellement, il y a un dossier que j’aimerais mettre sur la table, c’est les contestations des joueurs auprès de l’arbitre. On ne peut pas voir cinq joueurs qui vont crier sur l’arbitre”, a souligné le successeur de Sepp Blatter qui s’interroge également sur la règle du hors-jeu.
“Aujourd’hui, il y a des systèmes GPS extrêmement perfectionnés, ça pourrait aider. On pourrait aussi décider d’appliquer le hors-jeu seulement à partir des 16 mètres. A la Fifa, je travaille avec deux légendes que sont Marco Van Basten et Zvonimir Boban, qui ont plein d’idées, à ce sujet-là notamment”.
Le président de l’instance internationale a défendu son projet d’augmenter le nombre de pays participant au mondial à 48.
“Si on augmente le nombre de participants, on arrive à développer le football dans plus de pays. On me dit que la qualité va en souffrir. Je rappelle qu’en 2014, l’Angleterre et l’Italie ont été sortis par le Costa Rica”.
Appelé à détailler son projet, Infantino explique que “les 16 meilleures sont déjà sûres de disputer les phases de groupes. Il en reste 32. Ces 32 disputent, entre elles, un match en début de Coupe du monde, au sein du pays organisateur.
Et les 16 vainqueurs rejoignent les 16 déjà qualifiés. La différence, c’est que si ces matchs s’étaient disputés en novembre, les éliminés étaient en crise. Là, il y aura de l’euphorie jusqu’en juin. Avec le nouveau principe, l’Ukraine et la France auraient joué l’un contre l’autre en juin au Brésil”, a-t-il conclu.