Le nombre des décisions prises par la municipalité de Kasserine pour la démolition des constructions anarchiques depuis 2011 et jusqu’au mois d’octobre dernier s’élève à 396 dont 316 décisions ont été exécutées, a indiqué le vice président de la délégation spéciale de la municipalité de Kasserine, Mohamed Rahmouni au correspondant de la TAP dans la région.
Rahmouni a indiqué que l’inexécution des décisions de démolition est du à l’absence de la volonté politique et le manque de moyens humains et matériels, notamment le nombre insuffisant des agents de la police municipale.
Il a signalé que le phénomène des constructions anarchique n’est pas nouveau et s’est aggravé après la révolution, vu que certains citoyens avaient transformé des terres domaniales en quartiers d’habitations, dont Ain El khadhra à Kasserine.
Les constructions anarchiques avaient porté atteinte à l’infrastructure et l’esthétique des villes, a-t-il dit, ce qui nécessite une intervention pour la mise en place d’une stratégie régionale réunissant toutes les parties concernées pour lutter contre ce phénomène.