L’Association Al-Bawsala a critiqué l’appel de certains députés à exclure la société civile des travaux des commissions parlementaires et de l’Assemblée en général.
Dans une déclaration publiée, samedi, Al-Bawsala estime que les déclarations de certains députés appelant à réduire la transparence de l’action du parlement et à limiter son ouverture sur la société civile sont de nature à porter atteinte au droit du citoyen à l’accès à l’information, consacré par la Constitution.
Al-Bawsala s’est dit étonnée de la persistance des idées encourageant l’opacité, notamment en cette période délicate de l’histoire de la Tunisie au cours de laquelle toutes les parties œuvrent pour la lutte contre la corruption et l’instauration des principes de transparence et de reddition des comptes.
Dans une déclaration à l’agence TAP, la présidente d’Al-Bawsala, Chaima Bouhel, a indiqué que les représentants de l’association avaient, à plusieurs reprises, rencontré les membres du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple qui leur avaient affirmé leur attachement aux principes d’ouverture et de transparence.
Lors du débat sur le projet de budget de l’Assemblée des représentants du peuple, la députée de Nidaa Tounes, Najia Abdelhafidh, avait demandé d’enquêter sur certaines associations de la société civile vu l’absence de données sur leurs sources de financements et l’impossibilité de prendre connaissance de leurs rapports d’activités. Elle avait proposé d’interdire la présence de la société civile aux réunions des commissions parlementaires.