Une table ronde sur ”La situation de l’étudiant étranger en Tunisie” a été organisée, samedi, par la Jeune chambre internationale de Monastir, en présence des cadres universitaires et étudiants arabes et africains, ainsi que le gouverneur de la région.
La manifestation a porté sur l’importance d’encourager les étudiants étrangers à venir faire leurs études en Tunisie, le parrainage des activités culturelles estudiantines par des entreprises économiques, ainsi que la promotion de la journée de l’étudiant et la facilitation de l’octroi de la carte de séjour.
Dans le même cadre, des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie (Palestine, Jordanie) ont évoqué la possibilité de leur enseigner le français dès la première année alors que d’autres (Mauritanie) préfèrent que l’enseignement de l’anglais soit facultatif.
Des étudiants maghrébins en médecine et médecine dentaire ont, par ailleurs, appelé à leur permettre d’effectuer leurs stages dans leurs pays d’origine et que le salaire du médecin résident étranger soit égal à celui du médecin résident tunisien.
La chargée de la coopération internationale à l’université de Monastir Saoussen Harzallah a révélé que l’enseignement de l’anglais est devenu obligatoire pour les facultés de médecine et de pharmacie de Monastir alors que l’enseignement du français demeure nécessaire afin que les étudiants étrangers puissent rédiger convenablement leurs recherches et thèses.