Le renforcement du cadre juridique relatif à la lutte contre la torture et le degré de conformité des textes de loi aux dispositions des conventions internationales ont été au centre d’une conférence, jeudi, à Tunis, à l’initiative du ministère des droits de l’homme et des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile.
Les participants, parmi militants des droits humains, membres de la société civile et experts ont discuté des mécanismes susceptibles de protéger les droits de l’Homme et les libertés et de bannir toute forme d’exploitation, d’asservissement et de torture.
Ils ont évoqué plusieurs conventions régionales, africaines et internationales qui devront, selon eux, inspirer le législateur tunisien.
Intervenant à cette occasion, le ministre des Droits de l’homme et des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile Mehdi Ben Gharbia, a notamment souligné l’importance de concilier entre la Constitution et les textes internationaux relatifs à la lutte contre la torture.
La rencontre est organisée en partenariat avec les organisations des droits de l’Homme “Dignity” et “Redress” actives en matière de lutte contre la torture.