Le secrétaire général adjoint de l’UGTT Bouali Mbarki a indiqué que le gouvernement a avancé, mercredi, une nouvelle proposition concernant l’augmentation salariale pour 2017.
” Le gouvernement propose de verser la majoration salariale, prévue au titre de l’année 2017, au mois de novembre 2017 et couvre ainsi les mois d’octobre, novembre et décembre prochains “, a souligné Mbarki à l’issue d’une réunion, à la Kasbah, entre une délégation de l’UGTT et une délégation gouvernementale.
“L’UGTT exprime son refus de la nouvelle proposition émise par le gouvernement et réitère son attachement à l’augmentation de salaires pour 2017″, a affirmé Mbarki. Toutefois, a-t-il dit, le bureau exécutif de la centrale syndicale devra se réunir pour examiner la proposition du gouvernement.
” A la faveur de la nouvelle proposition, le gouvernement a ainsi répondu aux revendications de l’UGTT qui refuse le gel des salaires “, a estimé le ministre des affaires sociales Mohamed Trabelsi.
Par ailleurs, le gouvernement a également présenté une autre proposition portant sur une nouvelle méthode de comptabiliser la taxe sur les augmentations de salaires et qui prend en considération les disparités salariales, a-t-il ajouté.
Trabelsi a tenu à préciser que la réunion d’aujourd’hui avait pour objectif de trouver un compromis autour des principes généraux sur les majorations salariales à l’avenir, soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue et les concertations autour de cette question.
Ont pris part à cette réunion, qualifiée de ” décisive “, les ministres de la fonction publique, des affaires sociales, des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, de la formation professionnelle et de l’emploi et des représentants du ministère des finances et de la direction générale des impôts ainsi que des secrétaires généraux adjoints de l’Union générale tunisienne du travail.
Rappelons que le gouvernement avait demandé à l’UGTT de reporter, pour au moins deux ans, les augmentations salariales au titre de l’année 2017 à cause de la situation difficile que traverse le pays.