L’Algérie devait confirmer et assurer son leadership continental. Le Sénégal semblait être devenu son premier challenger tout désigné. A suivre les analyses, les commentaires, les pronostics, ces deux équipes figuraient en bonne place au moment de désigner les favoris du dernier tour éliminatoire de la Coupe du monde, Russie 2018.
Au lendemain de la deuxième des six journées, si les chances du Sénégal restent intactes, une défaite à l’extérieur, en l’occurrence en Afrique du Sud n’étant pas fatale, la situation des Fennecs s’est largement détériorée. Un seul point en deux matches, celui du nul à domicile contre le Cameroun, c’est déjà cinq de moins que son dernier vainqueur, le Nigeria.
Le changement brutal d’entraîneur, le Belge Georges Leekens succédant au Serbe Milovan Rajevac, n’a pas opéré le choc psychologique escompté. Oubliés les grands espoirs levés à la dernière Coupe du monde brésilienne, pas confirmé l’avènement anglais de Riyad Mahrez dont on espérait qu’il illumine le jeu de la sélection.
Au cours des six matches précédents, tous officiels, joués depuis un an, l’équipe d’Algérie avait marqué 27 buts contre six. La différence est de taille avec ses performances d’aujourd’hui. Contre le Cameroun et le Nigeria, elle n’a au total réussi que deux buts. Le Cameroun est en phase de reconstruction et le Nigeria était un quasi moribond avant le dernier tour éliminatoire, écarté pour la deuxième fois consécutivement de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
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