Le président du district forestier au commissariat régional de l’agriculture dans le gouvernorat de Kébili Abdelmajid Abbes a souligné que “es crédits alloués annuellement au programme national des forêts et de lutte contre la désertification dans la région atteignent près de 2,7 millions de dinars”.
Il a ajouté lors d’une cérémonie organisée, dimanche, à l’occasion de la fête nationale de l’arbre en présence du ministre du transport Anis Ghédira que le commissariat fournit chaque année plus de 600 mille plants, pour la plupart des arbres destinés à lutter contre l’avancée des sables tels que l’eucalyptus, d’autres servant de brise-vent à l’instar du peuplier et 20% des plants serviront à l’ornementation, tel le musc de la nuit.
Et de préciser que les services de la direction des forêts distribue des plants aux citoyens et établissements éducatifs et privés afin de soutenir les efforts de la direction en matière de plantation d’arbres, indiquant que la saison de plantation a réalisé l’année dernière un taux de réussite de près de 43%.
Le ministre du transport a procédé en compagnie de plusieurs cadres régionaux à la plantation de plusieurs arbres avant de prendre connaissance des efforts du commissarait régional à l’agriculture en matière de fourniture de plants et de lutte contre l’avancée des sables.
Ghédira avait tenu, auparavant, une séance de travail au siège du gouvernort au cours de laquelle il a pris connaissance des revendications de la région concernant le transport. Parmi ces revendications, la création d’une société régionale du transport, le renouvellement du parc, évoquant également le manque d’agents de maintenance et de chauffeurs ainsi que les pannes multiples des bus de la société de transport interurbain (SNTRI).
Répondant à ces demandes, le ministre a souligné que la création de sociétés régionales de transport dans tous les gouvernorats nécessite nombre de mesures légales et administratives.
IL a ajouté que la détérioration des services des sociétés régionales de transport interurbain est du au faible nombre de bus qui a régressé pour ce qui est des sociétés régionales de 4 mille bus en 2010 à 2900 bus en 2015, alors que le parc de la SNTRI a baissé de 220 bus à 60 bus au cours de la même période.
Cette situation, a-t-il dit, a imposé au ministère le recours à l’acquisition de bus usagés pour la réussite de la rentrée scolaire, notamment dans les gouvernorats de Sfax et de Tunis, en attendant l’acquisiition de 1135 bus en 2017 et l’entretien de certains bus de la SNTRI jusqu’à l’achat d’environ 60 bus nouveaux en 2017 et le même nombre à l’orée de 2018.