Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis et du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Sofiène Selliti, a démenti, vendredi 11 novembre 2016, lors d’une interview accordée à l’agence TAP, la rumeur selon laquelle une enquête aurait été ouverte sur les circonstances de la remise de Baghdadi Mahmoudi (dernier premier ministre libyen sous le régime de Mouamar Kadafi) aux autorités libyennes.
Il avait fui la Libye pour la Tunisie en septembre 2011, suite au déclenchement, le 17 février de la même année, de la révolution libyenne. Les autorités tunisiennes l’ont ensuite arrêté pour avoir franchi les frontières illégalement avant d’être libéré le 27 octobre 2011.
Le 24 juin 2012, Mahmoudi a été remis au gouvernement de transition libyen.
Sa remise aux autorités libyennes avait créé une polémique en Tunisiens, notamment au dans la société civile et la classe politique…
Selon les organisations des droits de l’Homme, la remise de Baghdadi Mahmoudi dans les circonstances de l’époque en Libye constitue une menace sérieuse pour sa sécurité et son droit à un procès équitable.