La Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) dénonce “avec vigueur son exclusion ainsi que d’autres organisations syndicales, de la conférence organisée les 11 et 12 novembre 2016 à Tunis par le Ministère des Affaires Sociales en collaboration avec l’organisation internationale du travail sur le thème: “Une conférence tripartite sur l’adoption du plan d’action pour la mise en œuvre du contrat social”.
Dans un communiqué publié, vendredi, la CGTT considère cette “exclusion qui a touché, aussi, selon la CGTT, d’autres organisations syndicales, légalement constituées, telles que la confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), le syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI) et l’union des Travailleurs de Tunisie (UTT), comme étant une violation flagrante de la liberté syndicale et du pluralisme syndical en Tunisie énoncés dans la constitution tunisienne et dans le code du travail tunisien.
C’est, aussi, lit-on de même source, une violation de l’arrêt du tribunal administratif tunisien en date du 26 juin 2015 et un non respect du dernier rapport du bureau international du travail (BIT) du 11 juin 2016 sur la liberté syndicale en Tunisie qui appelle à la nécessité d’associer la CGTT au dialogue social et à la détermination des critères de représentativité.
Le communiqué appelle le gouvernement à mettre fin à “l’exclusion arbitraire et illégale de la CGTT, de la CONECT, du SYNAGRI et de l’UTT” en les impliquant, comme organisations syndicales nationales légales, à tous les débats au niveau social et national.