“Le renoncement du gouvernement à honorer ses engagements sur la majoration salariale a fait ressortir un besoin impérieux de mettre en place un cadre juridique de rigueur réglementant avec précision le processus des négociations sociales, s’agissant de leur périodicité, procédures et timing”, a fait savoir le SG de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Il s’exprimait à l’ouverture de la conférence tripartite sur la mise en place du plan d’action visant à mettre en œuvre le contrat social tenue, vendredi, sous la présidence du chef du gouvernement Youssef Chahed en coopération avec l’organisation internationale du Travail (OIT).
Abbassi a formulé le souhait de voir le parlement adopter le projet sur la création du conseil national du dialogue social dans les plus brefs délais, mettant l’accent sur l’impératif d’institutionnaliser le dialogue social, seule et unique voie pour réactiver le contrat social.
Par ailleurs, le SG de l’organisation syndicale a critiqué l’absence d’un cadre législatif régissant la représentativité des organisations syndicales, dénonçant à ce titre un pluralisme syndical qui vire à “un étalage anarchique” préjudiciable aux relations de travail.
“Parer à ces insuffisances, ne manquera pas de conférer au paysage médiatique toute la transparence requise et d’asseoir la confiance en l’utilité du dialogue”, a-t-il souligné.