L’organisation tunisienne de lutte contre la torture reçoit entre 15 et 20 plaintes par mois pour torture et maltraitance, a indiqué sa présidente Radhia Nasraoui. Elle a affirmé que la torture est une pratique qui persiste en Tunisie.
Selon la présidente de l’organisation, la criminalisation de la torture (tout en excluant la prescription) et la création d’un mécanisme national de lutte contre la torture sont les principaux acquis de la révolution.
Radhia Nasraoui participait samedi à une rencontre à Médenine sur la relation entre le citoyen et les forces de l’ordre.
Sur un autre plan, l’activiste s’est dit prête à défendre le droit du président Déchu Zine El Abidine Ben Ali à un procès équitable s’il avoue ses crimes perpétrés contre le peuple tunisien et présente des excuses. Elle refusera, toutefois de se charger de son affaire, a-t-elle tenu à préciser.
Abordant le thème de la rencontre, Radhia Nasraoui a affirmé ne nourrir aucune rancune envers les forces de l’ordre malgré les abus subis sous l’ancien régime.