La porte-parole de l’Union patriotique libre (UPL), Samira Chaouachi, a indiqué que la suspension des concertations avec le mouvement Nidaa Tounes et la décision de se tourner vers les partis du centre, tels que Projet de la Tunisie (Machrou Tounes) et Afek Tounes pour la création d’un front politique électoral ont été imposées par le flou du paysage politique d’une part et par le rejet de l’UPL des alliances formées hâtivement par la fusion des blocs parlementaires d’autre part.
La formation d’un front politique évoluant vers un front électoral est une initiative fondamentale à laquelle l’UPL est attachée et oeuvre à la concrétiser avec les partis du centre sur des bases solides, a-t-elle précisé, vendredi, dans une déclaration à l’agence TAP.
La porte-parole de l’UPL a, par ailleurs, expliqué que les concertations avec les partis Machrou Tounes et Afek Tounes ont débuté depuis un certain temps et dont le rythme s’est accéléré récemment, soulignant que ” l’avenir des partis du centre réside en la formation d’alliances étudiées “.
Elle a, toutefois, précisé que ” l’UPL est encore ouvert au dialogue avec Nidaa Tounes malgré la suspension des concertations “.
Par ailleurs, elle a rappelé que l’objectif de l’élaboration du document de Carthage est de ” garantir la solidité des partis politiques du gouvernement de l’union nationale et l’ouverture sur les organisations nationales, or ce document est désormais menacé en raison des déclarations immatures des responsables de l’Etat causant des tensions avec l’Union générale tunisienne du travail, les avocats et les médecins “.
” L’UPL multiplie les réunions avec son groupe parlementaire au sujet du projet de loi de finances et le budget de l’Etat au titre de 2017 afin de parvenir à prendre une position définitive concernant ce projet “, a-t-elle encore indiqué.