Les participants à une journée d’étude sur le traitement médiatique de la scène de crime ont souligné le besoin d’un centre de presse, relevant du ministère de l’Intérieur, ouvert à proximité de la scène de crime pour fournir les informations nécessaires aux journalistes.
Ils ont proposé la formation d’une commission mixte regroupant des journalistes et des sécuritaires pour l’élaboration d’un code de conduite organisant le traitement des informations recueillies sur les scènes de crimes.
La journée d’étude a été organisée par le ministère de l’Intérieur, en partenariat avec le Syndicat national des journalistes Tunisiens (SNJT), au siège de la direction générale des unités d’intervention de Bouchoucha.
Les participants ont souligné la nécessité pour les journalistes de porter un même dossard pour qu’ils soient distingués des curieux, appelant à l’importance de cerner le périmètre du crime en assurant une parfaite coordination entre les intervenants pour l’efficience des investigations.
A ce sujet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a assuré que le département compte, à l’avenir, déployer des agents du bureau d’information et de communication sur les scènes de crimes pour renseigner et orienter les journalistes.
Il a expliqué que le thème de la rencontre s’inscrit dans le cadre d’un cycle de formation continue entre l’institution sécuritaire et les entreprises de presse.
L’objectif étant de remédier aux violations enregistrées pendant la couverture d’évènements terroristes.
Le président de la SNJT a de son coté mis en avant l’importance de la coopération entre les deux parties.