Tunisie : Grève de deux heures des professeurs, le 1er novembre

greve (1)Le secrétaire général du Syndicat de l’enseignent secondaire, Lassad Yacoubi a annoncé, dimanche, que les professeurs de l’enseignement secondaire vont observer une grève d’avertissement de deux heures, le mardi 1er novembre 2016, de 10 à 12h, dans les collèges et lycées.

Il a précisé dans une déclaration à l’Agence TAP, que les professeurs demandent au ministère de l’éducation de leur verser les sommes dues, à savoir la prime de la rentrée scolaire pour 2016, la prime de surveillance des examens nationaux et les heures supplémentaires.

Ils demandent également, au ministère de la jeunesse et du sport de mettre en application, les avancements des professeurs d’éducation physique auxquels il s’est engagé.

Le syndicaliste a encore, fait savoir que le ministère de l’éducation n’a pas encore publié le calendrier des examens, précisant que ce qui a été diffusé récemment par le département n’est ” pas clair, reste imprécis et ne respecte pas l’accord portant sur la réforme du système éducatif “.

Selon lui, le ministère tergiverse quand à la décision de recruter 800 suppléants comme convenu, pour le début de l’année scolaire. Il semblerait d’après lui, que “le ministère est déterminé à reporter leur recrutement à janvier 2017, ce que refuse le syndicat qui demande le recrutement, immédiat, pour combler les poste vacants “.

Il a même affirmé que le ministère a procédé unilatéralement à la réintégration “de personnes de l’ancien régime dans l’administration ” à travers la nomination de délégués régionaux à l’éducation, à Jendouba, Sidi Bouzid et Bizerte, et certains anciens chefs de services et directeurs généraux qui étaient, d’après lui, ” responsables de l’échec du système éducatif et dont les noms, pour certains d’entre eux étaient liés à des affaires de corruption et de mauvaises gestion administrative et financière”.

Il est risqué de continuer d’ignorer les demandes des enseignants a averti Yacoubi, soulignant que le syndicat aura recours à la commission administrative au cas où les ministères de l’éducation, de la jeunesse et du sport vont poursuivre “leur politique de tergiversation”.