“L’augmentation de la taxe exceptionnelle sur les entreprises de 7,5%, prévue par le Projet de Loi de Finances 2017, est un pourcentage élevé et aura une incidence sur la compétitivité des entreprises et sur l’effort national pour stimuler l’investissement. Il est donc nécessaire de chercher d’autres solutions pour faire face aux difficultés économiques et financières rencontrées par la Tunisie”, a fait savoir mardi, l’UTICA.
Une rencontre avec les représentants du secteur privé tenue le lundi au siège de l’UTICA, a été consacrée à l’examen de la situation économique dans le pays et à l’étude du projet de loi de finances pour l’année 2017, transmis le 15 Octobre courant, à l’ARP pour discussion et adoption avant fin décembre 2016.
Etaient présents à cette rencontre présidée par Ouided Bouchamaoui, Présidente de la centrale patronale, plusieurs membres du bureau exécutif de l’UTICA, des représentants de l’IACE, de l’APB, de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, de l’ordre des experts comptables de Tunisie, des assureurs, des chambres mixtes des chambres de commerce et de l’UTAP.
D’après l’UTICA, les participants ont tous estimé que le pays traverse une phase critique qui risque, à défaut de solutions urgentes et courageuses, de perdurer. Ils ont souligné leur conviction de la nécessité de partager les sacrifices pour surmonter la crise économique et financière. Le pays a besoin de croissance et cette dernière a besoin d’investissement et l’investissement nécessite un climat de confiance. Pour ce faire, il faut annoncer un changement de cap courageux.
Au cours de leurs différentes interventions, les présents ont souligné la nécessité de lancer les réformes majeures requises par l’économie tunisienne dans ces circonstances très difficiles.
La réunion a, enfin, permis de dégager une série de propositions qui seront soumises au gouvernement.