La présidente de l’Instance nationale de prévention de la torture, Hamida Dridi a appelé le parlement à soutenir l’instance et à faire pression sur le gouvernement pour lui consacrer un budget autonome.
Lors d’une conférence de presse mardi au parlement, Dridi a fait état des difficultés logistiques, financières et de communication dont souffre l’instance de manière entravant son action et l’empêchant de s’acquitter de sa mission.
Créée il y a six mois, l’instance n’a toujours pas de siège et ne dispose pas de budget au titre de l’année 2016, a indiqué Hamida Dridi.
Malgré ces difficultés, l’Instance nationale de prévention de la torture a effectué plusieurs visites sur le terrain et soumis des rapports aux ministères concernés à savoir les ministères de la Santé, de la Justice et de l’Intérieur sur des cas critiques sans recevoir aucune réponse, a-t-elle ajouté.
L’Instance nationale de prévention de la torture a été créée après la ratification par la Tunisie de la Convention internationale pour la prévention de la torture et la maltraitance.