Le Séville FC a infligé à l’Atletico Madrid sa première défaite de la saison (1-0) prenant dimanche provisoirement les commandes du championnat d’Espagne de football lors de la 9e journée.
Les Sévillans ont longtemps buté sur la défense madrilène, mais le Français Steven N’Zonzi, bien lancé dans l’espace, est allé gagner son face-à-face avec le gardien slovène Jan Oblak (73e), excellent jusque-là.
L'”Atleti” a fini le match à dix après l’exclusion de Koke pour un second carton jaune (77e).
Ce succès au terme d’un match intense et engagé, permet à Séville de s’installer en tête avec 20 points, juste devant le FC Barcelone (2e, 19 pts), vainqueur de Valence samedi sur fond de polémique arbitrale (3-2). L’Atletico Madrid (18 pts) est troisième en attendant le match du Real Madrid (18 pts) en soirée contre l’Athletic Bilbao.
Dur retour sur terre pour les hommes de Diego Simeone auteurs jusque-là d’un début de saison impeccable, les “Colchoneros” se sont heurtés à la fougue de l’équipe de Jorge Sampaoli et ont abandonné la première place.
L’Atletico, peut-être usé par son lointain déplacement à Rostov mercredi en Ligue des champions (1-0), n’a existé qu’en début de rencontre.
Le temps pour le Français Antoine Griezmann, trop maladroit, d’expédier un coup franc dans le mur (8e) ou pour Angel Correa de gâcher une occasion en excellente position (39e). Quant au Français Kevin Gameiro, transféré à l’Atletico cet été, son retour dans son ancien club n’a pas été très concluant.
Pour le reste, la domination a été sévillane avec un très bon Samir Nasri en meneur de jeu. Le Français, prêté par Manchester City, a souvent semé la zizanie dans la surface adverse par ses dribbles et il a expédié une frappe
sur le poteau d’Oblak (49e). Le portier slovène s’est aussi interposé de manière incroyable sur une frappe à bout portant de Vitolo (52e).
Mais c’est un autre français qui a fait la décision. N’Zonzi , patron de l’entrejeu sévillan, s’est senti pousser des ailes en s’échappant dans le dos de la défense pour aller battre de près Oblak, tel un pur attaquant. Un
but précieux, synonyme de première place provisoire pour les Andalous.