Démis de ses fonctions de secrétaire général du Mouvement destourien libre, Hatem Laameri, a souligné, jeudi, son refus catégorique de cette décision prise, selon lui, par la présidente du parti, Abir Moussi.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Tunis, Laameri a expliqué que cette ” décision illégale ” a surpris la majorité des membres du mouvement dans la mesure où elle comporte des violations procédurales flagrantes. D’abord parce qu’elle a été prise en un temps court et pour des raisons infondées, ensuite parce qu’elle ne respecte pas les principes d’un procès équitable.
Laamari affirme avoir été accusé de ” complicité ” avec d’autres partis à l’instar d’Al Moubadara et Le projet de la Tunisie, mais aussi pour incompétence.
Il estime que la présidente du Mouvement destourien libre s’est accordée plusieurs prérogatives et une autorité totale en appliquant un règlement intérieur qui n’a pas été validé lors du congrès du parti en août dernier.
Lors du congrès constitutif du Mouvement destourien libre organisé le 13 août dernier, Abir Moussi a été élue présidente du parti et Hatem Laameri secrétaire général.
Le parti avait annoncé, le 13 octobre courant, la décision d’écarter le secrétaire général Hatem Laameri pour ” graves dépassements et impossibilité de communiquer avec lui “.
Le parti a précise que désormais les déclarations de Laameri n’engagent en rien le parti.