L’ouverture du secteur du tourisme culturel, à l’initiative privée, en fonction de cahiers de charges préalablement établis, afin de favoriser le foisonnement de projets générateurs d’emplois et d’animation innovante dans les différentes zones du pays, telle est la principale décision prise lors d’une séance de travail, tenue mercredi, à Tunis, entre Selma Elloumi-Rekik ministre du tourisme et de l’artisanat et Mohamed Zine El Abidine ministre de la culture et de sauvegarde du patrimoine.
Les deux ministres ont convenu, lors de cette rencontre tenue en présence des directeurs généraux des entreprises sous tutelle des deux ministères, de la nécessité de donner un contenu concret à la relation étroite qui existe entre les deux départements, afin de faire du tourisme culturel un facteur de promotion et d’attractivité de la destination tunisienne, selon un communiqué du ministère du tourisme et de l’artisanat.
Ils ont également insisté sur la nécessité de s’inscrire dans l’action et d’accélérer la concrétisation des projets communs, soulignant la nécessité de doter le groupe de travail et de suivi d’un pouvoir de décision lui permettant de fonctionner d’une manière efficace et dans la célérité.
Le débat a également porté sur le site archéologique d’Oudhina, qui bénéficie actuellement d’un financement mixte entre les deux ministères et dont l’exploitation partielle sera engagée à partir de 2017.
Les deux parties ont, par ailleurs, décidé d’unir leurs efforts en matière de communication digitale et de privilégier le contenu culturel dans les différentes campagnes promotionnelles du tourisme tunisien.