Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a déclaré que son département a fixé, à l’horizon 2020, nombre de priorités dont l’adoption d’ ” une politique étrangère plus active et plus claire “.
Il s’agit, aussi, a-t-il dit, de renforcer les relations et les dynamiques de concertation avec les pays de l’Union du Maghreb arabe et de mettre en évidence le rôle de la Tunisie dans la résolution pacifique des conflits.
Le ministre qui donnait, mardi, à Tunis, une conférence sur le thème ” La diplomatie tunisienne : réalité et ambitions “, a ajouté que parmi les priorités de son département figure, aussi, la mise en valeur des grandes réformes que le gouvernement compte entreprendre et la poursuite du rôle agissant de la Tunisie au sein des organisations internationales et régionales.
Il s’agit aussi de multiplier les efforts pour dépasser la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le monde arabe, a-t-il ajouté.
Khemaies Jhinaoui a également annoncé que l’une des priorités de la diplomatie tunisienne pour les quatre prochaines années est de ” travailler avec la prochaine administration américaine à renforcer les relations stratégiques entre les deux pays ” et d’ ” accorder davantage d’intérêt aux relations entre la Tunisie et la Russie “, notamment au niveau de la relance des échanges commerciaux et dans le domaine du tourisme.
Il a, d’autre part, souligné que la Tunisie s’emploie à recouvrer sa place de choix en Afrique, consacrant ainsi sa dimension africaine. Il a annoncé, dans ce sens, l’ouverture prochaine de deux nouvelles ambassades et cinq représentations économiques en Afrique avant la fin de l’année en cours.
La Tunisie qui, a-t-il dit, a opté, définitivement, pour la démocratie, s’emploie très activement à combattre le terrorisme. Elle est, en outre, en train d’aller de l’avant pour retrouver le chemin de la croissance, dans le but de relancer la roue de l’économie et recréer un climat propice aux investissements étrangers.
Le ministre a, par ailleurs, formulé le souhait de voir tous les efforts de la Tunisie porter leurs fruits et mobiliser l’appui de ses partenaires, notamment l’Union européenne.
” L’expérience exceptionnelle de la Tunisie nécessite un appui exceptionnel “, a-t-il conclu.