La direction générale des prisons et de la rééducation a assuré que les trois détenus à la prison de Harboub (gouvernorat de Médenine) en grève de la faim, n’ont pas été maltraités ni
harcelés comme le prétendent leurs familles.
Dans un communiqué publié mardi, la direction des prisons affirme que les détenus en question ” tentent constamment de violer le règlement carcéral et d’enfreindre les dispositions de la loi n° 52 de l’année 2001, organisant les prisons et fixant les devoirs et les droits des prisonniers “.
Elle affirme son refus d’accorder des faveurs à des prisonniers et d’en priver les autres.
Certains médias ont relayé, lundi, des informations selon lesquelles trois détenus de la prison de Harboub, impliqués dans les évènements du 18 octobre 2012 de Tataouine marqués par le décès du coordinateur régional de Nidaa Tounes Lotfi Nagdh, avaient entamé une grève de la faim pour dénoncer la maltraitance dont ils seraient victime.
Les familles des détenus ont organisé un rassemblement de protestation devant la prison de Harboub pour revendiquer la libération des 3 prisonniers incarcérés depuis 4 ans sans être jugés. Les familles étaient soutenues par plusieurs organisations et associations de Tataouine, Médenine et Gabès.