Le parti Tunisie Volonté (Al Irada) a appelé à ce que la loi de finances 2017 soit orientée vers les priorités nationales telles la lutte contre la corruption financière et fiscale et la promotion des secteurs stratégiques de l’économie tunisienne.
Il s’agit ainsi, selon le parti, de favoriser l’export, la production et l’emploi et de garantir une fiscalité équitable qui n’affecte pas les richesses nationales; sans être soumis aux diktats des organisations financières internationales.
Dans une déclaration, rendue publique dimanche, le parti a estimé que les scénarios sur lesquels se basent les lois des finances ne sont pas réalistes.
Le parti déplore la non activation du conseil national de fiscalité ainsi que l’exclusion des organisations sociales et professionnelles des concertations sur le budget de l’Etat et le système fiscal.
Al Irada dénonce, par ailleurs, ce qu’il qualifie d'”absence de mesures sérieuses contre l’importation anarchique et intensifiée de certains produits, regrettant l’absence d’une véritable stratégie pour sortir de la crise financière, économique et sociale”.
Il appelle à la poursuite des concertations avec les différentes forces démocratiques nationales dans la perspectives de la formation d’une alliance élargie permettant de faire face aux “politiques du gouvernement et protéger le processus démocratique contre un éventuel retour de la dictature et les lobbies de la corruption”.