
En fait, de graves manquements dans la gestion de la Pharmacie Centrale (PCT) en seraient la cause. La PCT dépouille habituellement les appels d’offre fin avril-début juin de chaque année et lance les commandes exécutables en juillet. Ces délais laissent le temps aux fabricants pour s’approvisionner en matière première sur le marché international et planifier la production des médicaments. Or, cette année, le dépouillement n’a eu lieu qu’en juillet et à ce jour les commandes n’ont pas été adressées. En toute logique, ceci rend impossible tout approvisionnement avant le deuxième trimestre 2017.
Par conséquent, la PCT se trouvera en rupture de stock et ne pourra répondre aux demandes des structures publiques. Ce qui laisse planer le risque d’une catastrophe nationale sanitaire.
En conséquence, l’UPR appelle la ministre de la santé à faire preuve de davantage de sérieux et de vigilance. Il est, en effet, inadmissible de laisser vacant aussi longtemps le poste de PDG de la PCT. Toutefois, la responsabilité de l’ancien ministre de la santé et du PDG sortant de la PCT est fortement engagée dans ces dysfonctionnements.
L’UPR met en garde le ministère contre toute tentation de recourir à la solution de facilité en établissant des accords de gré à gré. Ceux-ci ouvriraient la porte devant les malversations et la corruption dans un secteur sur lequel planent suffisamment de soupçons.
Source: UPR



