L’identification de la maladie d’autisme et les opportunités d’intégration des malades dans l’espace familial, scolaire et dans la société ont été parmi les principales axes traités lors de la session de formation organisée durant deux jours par l’association Ibtissama (Sourire) à la maison des jeunes de Douz.
Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du projet complémentaire intitulé “espace d’intégration pour une vie indépendante” a indiqué le directeur de l’association Atef Ben Mansour.
Selon la même source cette session qui cible le cadre éducatif, les parents ainsi que les représentants des directions administratives régionales et nombre d’enfants porteurs d’handicap, a pour objectif d’examiner les problèmes qui causent une exclusion de l’autiste et les moyens pour aider à faciliter l’intégration de l’enfant au sein de la société.
La maladie d’autisme est encore mal identifiée par les parents et le cadre éducatif, considéré le deuxième cercle d’accueil de l’enfant après les membres de la famille, a-t-il encore dit.
L’association tente de mieux identifier la maladie d’autisme qui peut être détectée en examinant le comportement des enfants afin d’accélérer le traitement et favoriser les conditions nécessaires pour assurer la protection des malades, a ajouté Ben Mansour.
Le nombre des enfants autistes est en prolifération dans le gouvernorat de Kébili avec quelque 400 malades, a-t-il estimé.
Deux associations qui s’intéressent aux enfants autistes à savoir “l’association Ibtissama à Douz ” et l’association des enfants autistes à Kébili “, trouvent des difficultés pour assurer la protection nécessaire aux malades à cause des ressources limitées, a-t-il encore expliqué.