Les producteurs de grenades à Testour dans le gouvernorat de Béja (20% de la production nationale), réclament la création, avant 2020, d’un office pour les grenades, à l’instar de celui des dattes, et des solutions aux problèmes de commercialisation dont souffre le secteur.
Les producteurs s’exprimaient en marge du démarrage, jeudi 13 octobre, de la première édition du “Festival des grenades de Testour”, cités par l’agence TAP.
Certains producteurs revendiquent la promulgation des législations nécessaires pour impulser le secteur, des facilités à l’exportation de la production, l’ouverture des marchés extérieurs, l’algérien notamment et l’encouragement à l’investissement dans le domaine de la transformation des grenades.
Ils soulignent, à ce titre, le fait d’être contraints de détruire une partie de la production vu l’absence de perspectives en termes de transformation ou d’exportation du produit.
Le président de l’Association de sauvegarde de la ville de Testour, Rachid Soussi, a déclaré à l’agence TAP que l’objectif du festival est de promouvoir le fruit phare de la région, de débattre des préoccupations des agriculteurs, d’ obtenir le label “qualité” et de faire de Testour un pôle biologique de production des grenades.
Il s’agit, également, a-t-il expliqué, d’inciter les agriculteurs à développer leur production et à promouvoir les moyens d’exploiter cette production, restés traditionnels.
La première édition du festival des grenades de Testour, dont le coup d’envoi a été donné par le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Ezzar, se poursuivra jusqu’au dimanche 16 octobre en cours.
Une exposition documentaire a été organisée, pour l’occasion, à la maison des jeunes de Testour, sur le secteur des grenades et ses bienfaits, suivi d’une conférence scientifique dédiée aux jeunes agriculteurs.
Avec quelque 1.100 hectares de terres dédiées à la production des grenades, Testour compte parmi les principales régions productrices de grenades avec une contribution à la production nationale estimée à 20%.