L’Organisation Amnesty international envisage de lancer, samedi prochain, en Tunisie, une campagne intitulée ” agir en faveur de la Vérité et de la Justice “, a affirmé le directeur exécutif de la Section tunisienne de l’organisation Lotfi Azzouz.
La campagne intervient sur fond de décès, sous la torture, de deux militants du mouvement Ennahdha en 1991 dans un poste de police à Nabeul. ” Il s’agit des activistes politiques Rachid Chammakhi et Fayçal Barakat “, a-t-il précisé lors d’un point de presse tenu, jeudi, à Tunis en présence des proches des victimes et des représentants de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) à l’occasion du 25e anniversaire de leur décès.
” Amnesty international réitère son appel aux autorités tunisiennes afin que lumière soit faite sur cette question “, a-t-il dit assurant que l’organisation œuvrera en coordination avec des institutions internationales de défense des droits humains à placer cette affaire au cœur de ses priorités.
Mohamed Mazam, conseiller juridique de l’Organisation mondiale contre la torture, estime que l’actuel système judicaire en Tunisie ne permettra pas de rendre justice aux victimes et de juger les criminels regrettant que les faits resteront impunis vingt cinq ans après.