L’Etat fait face à de nombreux défis en matière de protection des personnes âgées, notamment avec l’amélioration de l’espérance de vie à la naissance et la hausse de consommation des services médicaux parallèlement à la baisse des ressources familiales et la précarisation des personnes âgées, a fait savoir Samia Nagra, directrice du département des personnes âgées au sein du ministère de la femme de la famille et de l’enfance.
Lors d’un colloque national, autour de “la santé mentale chez les personnes âgées et la qualité de vie”, organisé mardi, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des personnes âgées, Samia Nagra a mentionné que des efforts seront déployés à travers la stratégie nationale pour les personnes âgées pour améliorer la qualité de vie et développer la couverture sociale de cette catégorie d’âge.
De son côté, Fathi Nassef, chef de service à l’hôpital Razi, a estimé que la vieillesse n’est pas une ” maladie mais plutôt un processus physiologique naturel “, soulignant que, les crises psychologiques vécus par les personnes âgées peuvent être dépassées au moyen de l’accompagnement d’un psychologue ou d’un proche et sans l’utilisation de médicaments. ”
Pour le professeur Salahddine Ben Fraj, l’individu vit un changement radical post-retraite avec la perte du rythme du travail et la présence d’un temps vacant difficile à combler.
Ben Fraj a vivement conseillé, à cet égard, les personnes actives à planifier leur retraite de façon stratégique.
Plusieurs sujets ont été abordés, lors de cette rencontre, en l’occurrence ” la santé mentale: clé d’une retraite active”, “la vie après la retraite: une démarche constructive et non improvisée” et “l’accompagnement psychologique et l’assistance sociale des personnes âgées: quelle relation?”.