Menacé par un projet de loi sur l’importation de la fripe, la Chambre nationale des importateurs et exportateurs de friperie menace le gouvernement d’une grève générale au cas où les négociations n’aboutissent pas à des solutions garantissant la continuité de leurs activités.
L’objet de la colère des acteurs de la friperie en Tunisie, un projet de loi qui, selon les responsables de la Chambre syndicale, ” interdira aux actuelles sociétés importatrices des vêtements d’occasion l’importation de ces vêtements et ouvrira la porte à d’autres sociétés commerciales. C’est une menace pour la source de revenu du secteur qui assure plus de 200.000 emplois directs et indirects”(LIRE).
Pour les responsables de la Chambre syndicale, cette nouvelle loi aura un impact direct sur la qualité de la fripe importée et causera la faillite de 47 entreprises et ouvrira la porte à des intervenants qui n’ont aucune connaissance de la friperie.
Le secteur emploie plus de 200.000 personnes à travers plusieurs milliers de revendeurs.
Selon la Chambre de la friperie, 90% des Tunisiens s’approvisionnent actuellement des marchés de la fripe.