Mohamed Salah Maalej vient d’être réélu président de l’Union des Editeurs Tunisiens (UET) pour un nouveau mandat 2016-2019, et ce, à l’issue des travaux de l’assemblée générale élective qui s’est tenue hier samedi à Tunis.
Le nouveau bureau directeur de l’UET est composé comme suit :
Mohamed Salah Maalej : Président
Mohamed Riadh Ben Abderrazak: Vice-président
Lassaad Jomaa : secrétaire général
Mohamed Marzouki : trésorier
Amel Jgham : Secrétaire générale adjointe
Monia Masmoudi : trésorier adjoint
Samir Messaoudi : chargé de l’information
Dans un entretien téléphonique avec l’agence TAP, le président de l’UET depuis 2013 a relevé que les congressistes ont évoqué les différents obstacles auxquels a fait face l’ancien bureau durant le mandat 2013-2016 et dont l’origine demeure selon ses dires “la succession de cinq ministres à la tête du ministère des affaires culturelles ce qui a entrainé du retard dans la réalisation des objectifs tracés et des projets programmés dès lors que les activités de l’Union sont étroitement liées au ministère de tutelle”.
A l’issue des travaux, les congressistes ont réclamé notamment de réviser les droits des éditeurs et de faire du secteur du livre, déjà marginalisé, une des priorités du ministère. Les éditeurs tunisiens ont également appelé le ministère de tutelle à réviser les programmes de subvention qui leur sont destinés en ce qui concerne les acquisitions ou le budget consacré à la subvention du papier ou la participation à des foires arabes, nationales et étrangères. Ils ont d’autre part, appelé à fournir un siège qui rassemble les éditeurs dès lors que la maison de la culture Ibn Khaldoun connait actuellement des travaux de maintenance et de restauration.
Les participants ont également réitéré leur appel à ce que l’Union des éditeurs tunisiens soit un partenaire efficient dans l’organisation de la foire internationale du livre de Tunis et que sa présence ne soit pas “de façade”.
Le président de l’Union des éditeurs tunisiens s’est montré surpris de l’attitude du ministre des affaires culturelles Mohamed Zine el abidine en invitant, a-t-il mentionné, “des jeunes éditeurs pour une séance de travail” faisant part de son refus à ce que la famille de l’édition soit divisée en deux camps “jeunes et anciens”. Il a, dans ce sens, appelé tous les professionnels à s’unir de manière à servir le secteur de l’édition et celui du livre en général en Tunisie.