” Droits des femmes, éducation et actions citoyennes, quels dispositifs ont fait leurs preuves ? “, est l’interrogation clé du panel tenu dans le cadre des assises de la première université d’automne des femmes tunisiennes et françaises organisée vendredi à l’Acropolium de Carthage.
” L’éducation est le fondement de la bataille pour l’égalité Hommes-femmes “, a lancé Nathalie Loiseau, ministre plénipotentiaire, faisant remarquer que ” cette éducation n’est pas seulement la responsabilité de l’école mais elle est surtout celle de la famille “.
” Les médias ont, aussi leur rôle à jouer dans l’enracinement des valeurs de l’égalité Hommes-femmes, a-t-elle encore ajouté, avouant que ” la bataille pour l’égalité hommes- femmes n’a jamais été gagnée et qu’il importe de conjuguer les efforts de tous en vue de relever ce défi “.
De son côté, Bochra Belhadj Hmida, députée, avocate et fondatrice de l’association tunisienne des femmes démocrates s’est félicitée de la mise en place d’une loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, soulignant qu’en Tunisie, nous avons deux défis à relever, l’un d’ordre culturel alors que l’autre est politique.
La fondatrice de l’ATFD s’est dite aussi ” satisfaite ” de la reconnaissance du harcèlement sexuel” et de son incrimination, citant notamment la loi organique sur l’élimination des violences à l’égard des femmes qui a consacré sollennellement la notion de ” victime ” pour les femmes victimes de violence, de viol et de l’harcèlement sexuel.
Bochra Belhadj Hmida n’a pas ménagé ses mots pour critiquer certains médias qui, a-t-elle dit, n’ont pas joué convenablement leur rôle pour mettre en lumière les questions de violences à l’égard des femmes.