La ministre de la jeunesse et des sports, Majdoline Cherni, a appelé les jeunes des toutes les composantes de la société civile à participer massivement au dialogue sociétal sur les questions de la jeunesse, prélude au congrès national sur les jeunes qui aura lieu le 28 décembre prochain.
“Les jeunes tunisiens sont désespérés et abattus, c’est ce qui explique leur désaffection pour la vie publique”, a estimé la ministre lors d’un point de presse organisé pour jeter la lumière sur le dialogue sociétal.
Majdoline Cherni a incité toutes les composantes de la société ” à motiver les jeunes qui constituent le pilier d’avenir du pays à participer en grand nombre au dialogue “, déplorant que le taux de participation des jeunes à vie publique et politique ne dépasse pas les 7 pour cent alors qu’ils représentent 30 % de la population.
De son côté, Faten Kallel, secrétaire d’Etat à la jeunesse, a indiqué que “l’objectif de ce dialogue est de mettre en place une stratégie nationale intégrée pour la jeunesse d’ici 2030 pour former une jeunesse capable de tracer les politiques globales et les plans par le biais d’un congrès national des jeunes”.
“L’organisation du congrès a été décidée sur une initiative du président de la république Beji Caid Essebsi le 14 janvier dernier à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la révolution et la fête de la jeunesse, sous l’égide de la présidence du gouvernement et du ministère de la jeunesse et des sports”, a rappelé Faten Kallel.
Elle a indiqué que le lancement du dialogue sociétal se déroulera du 1r octobre au 13 novembre prochains dans tous les gouvernorats, avec la participation de toutes les catégories d’âge et sociales ainsi que les différentes composantes de la société civile. Au total 1360 tribunes de dialogue sont prévues à l’échelle locale à raison de 5 tribunes par délégation.
“Les jeunes tunisiens exprimeront librement leurs préoccupation lors de ces tribunes de dialogue portant sur le développement, l’emploi, la citoyenneté, la santé, la culture, les loisirs, la technologie, l’émigration clandestine, la violence et l’extrémisme”, a-t-elle précisé.