Dans sa première sortie sur la télévision Al wataniya et la radio Mosaique FM, le chef du gouvernement a livré son programme d’urgence pour sauver ce qui peut être encore sauvé de l’économie tunisienne.
L’Etat a besoin de liquidités pour faire face à ses dépenses de fonctionnement, l’endettement n’étant plus possible avec un niveau d’endettement qui atteint 62% du PIB selon Youssef Chahed, 80% réellement si on tient compte de l’endettement des entreprises tunisiennes affirme Fadhel Abdelkefi.
«Le taux d’endettement public de la Tunisie est estimé actuellement à 62% du PIB, mais si on lui ajoute les garanties accordées par l’Etat aux entreprises qui empruntent à l’étranger, il s’élève à 80%». lire
Et parmi les solutions, c’est l’instauration d’une contribution exceptionnelle de 7,5% sur les entreprises, annonce Youssef Chahed -qui n’a pas fourni de précisions sur cette nouvelle imposition et sur son champ d’application et on attend de voir la réaction de la centrale patronale.
Toujours dans les solutions de facilité, le gouvernement compte proposer une augmentation de l’impôt sur les revenus de certaines catégories, tout en proposant une baisse de l’impôt sur les revenus des catégories défavorisées.
Les vrais chantiers des réformes fiscales semblent devoir attendre, Youssef Chahed va pour le moment privilégier d’aller chercher plus d’argent chez ceux qui paient déjà.