Des élèves des collèges et des lycées de la délégation de Boussalem (gouvernorat de Jendouba) qui habitent dans des villages de l’imada de Mangouch, ont exprimé leur colère face au manque de moyens de transport rural assurant des dessertes vers les villages Aouayssia, Hawel Ouedi, Awled Hassen, Hanencha, malgré l’aménagement de l’infrastructure routière menant vers ces agglomérations.
Les chauffeurs des bus et moyens de transport rural fixent le dernier point d’arrêt à une distance dépassant les trois kilomètres malgré le paiement de tarifs de la distance totale.
Selon Faouzi Balti de la société civile et un porte-parole des habitants de Aouayssia les autorités locales sont appelées à intervenir pour résoudre ce problème.
Un autre habitant, Abderrahman Nijaoui, a pour sa part expliqué que le déplacement vers la ville de Boussalem nécessite une moyenne de 4 heures allée et retour malgré la courte distance entre ces agglomérations et la ville, une dizaine de kilomètres.
Le délégué de la région, Moncef Jamazi a affirmé la possibilité des moyens de transport d’assurer des dessertes jusqu’aux agglomérations. Il a fait part à ce propos de son engagement à examiner cette question avec les parties concernées pour introduire ces villages dans le réseau de transport des bus.