Le parti Al Irada a appelé le gouvernement à tenir ses promesses en faveur des habitants de Kerkennah suite à la résolution de la crise de la société Petrofac et aux accords convenus garantissant partiellement leurs droits, mettant en garde contre le risque de ne pas respecter les engagements pris de manière à miner la confiance du citoyen et aggraver le climat social tendu.
Al Irada dit également “craindre le report possible des municipales ou l’organisation de ces élections en se rattachant aux vieux réflexes de partage du butin au sein des conseils municipaux sans aucun pouvoir ni moyens”.
Dans un communiqué rendu public lundi à l’issue d’une réunion de son bureau politique tenue samedi, Al Irada critique l’absence de districts pouvant jouer un rôle crucial en matière de développement régional.
Selon le parti, le pouvoir local est vital pour l’enracinement de la démocratie sur des bases solides. S’écarter de cette voie, n’est autre qu’une tentative de préparer l’opinion publique à la révision de la Constitution pour rétablir le régime présidentialiste; c’est-à-dire la centralisation du pouvoir sous une autorité unique, a averti Al Irada.
Sur un autre plan, le parti a dénoncé les appels “suspects” réclamant le changement du système politique et électoral, pointant du doigt les nominations partisanes dans le corps des gouverneurs, des délégués et dans l’administration et les établissements publics. Il condamne aussi “une prédominance flagrante” et “un contrôle des rouages de l’Etat aux plans central, régional et local”.
Al Irada se dit préoccupé face aux activités de la présidence de la République dans “ses tentatives de perturber l’Etat, de nuire à ses institutions et d’entraver son action en créant l’amalgame entre l’Etat et le parti”.