Plusieurs personnes fichées par la police ont observé, jeudi place de la Kasbah à Tunis, un rassemblement de protestation pour réclamer l’exécution de l’accord conclu, le 18 janvier dernier, sur leur recrutement dans un délai de six mois.
Les manifestants ont menacé d’occuper les lieux, en cas de non-satisfaction de leurs principales revendications.
Placé sous le signe “Journée de colère nationale, ce rassemblement s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de protestation pacifique qui a pour objectif de faire entendre la voix des personnes fichées par la police et de rappeler leurs revendications à la présidence du gouvernement, dont notamment la mise en application de l’accord conclu avec l’ancien chef du gouvernement Habib Essid, a expliqué le secrétaire général de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), Wael Nawar à l’agence TAP.
Tout en dénonçant l’indifférence et les longues tergiversations du gouvernement dans le traitement de ce dossier, Nawar a appelé le chef du gouvernement en place à prendre en charge le dossier et à exécuter les termes de l’accord particulièrement en ce qui concerne l’emploi des personnes fichées par la police dans les délais les plus brefs.
” Les personnes fichées par la police ne renoncent pas à leurs revendications et s’attachent à l’application de l’accord “, a-t-il tenu à préciser, rappelant que les mouvements de protestation sont un droit garanti par la Constitution.