L’eurodéputé et rapporteur de la commission mixte tuniso-européene, Fabio Massimo Castaldo a souligné, jeudi, l’engagement à aider la Tunisie à bénéficier le plutôt possible d’une facilitation des démarches de visa pour “certaines catégories privilégiées”, citant à ce titre les chercheurs, les professeurs, les étudiants et les artistes.
“On veut que la Tunisie soit incluse dans la liste des pays éligibles à ces avantages”, a fait avoir le responsable européen, lors d’un point de presse tenu au siège de l’Université Dauphine, en présence des membres de la délégation des parlementaires européens en visite du 19 au 23 septembre courant en Tunisie.
Il a, dans ce contexte, rappelé la résolution adoptée le 14 septembre dernier par le parlement européen sur les relations de l’Union avec la Tunisie dans le contexte régional actuel, une résolution qui recommande la signature de partenariats avec les pays de voisinage méridional, l’assouplissement des procédures de visas pour certaines catégories de personnes et la délivrance de visas de long séjour à entrées multiples.
“Nous avons également appelé, dans cette résolution, à faire bénéficier la Tunisie du programme Erasmus+ afin de développer davantage la mobilité des étudiants et à l’associer au programme “Europe créative” qui a pour objectif de renforcer la diversité culturelle et artistique.”, a-t-il encore soutenu.
Le parlement européen recommande également d’encourager la Tunisie à mettre en place une stratégie cohérente de développement des technologies et de la recherche scientifique qui stimulerait les investissements en matière de recherche-développement et de créer des partenariats entre les écoles, les universités et les centres de recherche, ainsi que de renforcer les projets communs d’apprentissage tout au long de la vie, en particulier dans les domaines de l’apprentissage des langues, des nouvelles technologies, du développement de l’éducation des femmes et de l’entrepreneuriat.
La résolution du 14 septembre 2016 envisage un plan Marshall en faveur de la Tunisie, et prévoit un train de mesures politiques, économiques et sociales et culturelles en faveur de la Tunisie, dont la conversion des dettes tunisiennes en projets d’investissement.