L’organisation Enda vient de lancer sa campagne saisonnière autour du produit ” Taâlim “, un crédit offert à des conditions préférentielles destiné à soutenir les familles les plus vulnérables face aux dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants.
Selon un communiqué publié par Enda, la période d’octroi du crédit se poursuivra jusqu’à fin octobre 2016 et prévoit de financer les frais scolaires de 45 000 élèves.
Le montant du crédit varie cette année entre 200 et 1 000 DT, la somme accordée étant tributaire de la capacité de remboursement du demandeur, du type d’établissement scolaire fréquenté par les enfants à charge et du nombre d’enfants scolarisés, précise la même source.
Depuis son lancement en 2007, le crédit Taâlim a profité à plus de 140 000 familles ; 255 000 crédits ont été accordés pour un total cumulé de 100 millions de dinars (chiffres 2016).
Dans la plupart des cas, les bénéficiaires sont des mères de famille (69%) qui s’investissent pour améliorer les conditions scolaires (fournitures, frais de scolarité, etc…) et parascolaires (cours privés, activités sportives et culturelles, etc…) de leurs enfants, et leur donner ainsi la motivation nécessaire pour poursuivre et mener à bien leurs études.
Une étude d’impact, réalisée pour Enda en 2015 par le cabinet d’études international IPC GmbH, a révélé par ailleurs que le crédit Taâlim a contribué à réduire le phénomène d’abandon scolaire à hauteur de 16% et à offrir aux enfants concernés une moyenne de 45 minutes supplémentaires de tutorat privé par semaine.
A travers le crédit Taâlim, Enda continue d’œuvrer pour la promotion de l’éducation comme instrument d’autonomisation et de développement de la société tunisienne et matérialise son engagement pour les générations futures, souligne encore le communiqué.
Créée en décembre 2015, Enda tamweel est spécialisée dans les services financiers. Elle travaille en symbiose avec Enda inter-arabe, désormais spécialisée dans les services non financiers, et se positionne comme une institution à vocation sociale dont la mission est de contribuer à l’autonomisation financière des populations marginalisées, notamment les femmes, les jeunes et les populations rurales, via une micro-finance socialement responsable.