L’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) a reçu, depuis le lancement de l’inscription en ligne des candidatures pour la première édition du concours national de l’invention (du 26 juillet au 26 septembre 2016), environ 152 demandes, dont 40 candidatures individuelles, a annoncé le directeur général de l’APII, Samir Bachoual.
L’objectif de ce concours, qui se tiendra dans le cadre des journées nationales de transfert de la technologie (9 et 10 novembre) et dont les résultats seront proclamés, le 9 octobre, est de “trouver les liens possibles entre le milieu scientifique (recherche) et les acteurs économiques (l’entreprise)”, a déclaré, mercredi, Bouchoual, lors d’une journée d’information sur ce concours National.
“Aujourd’hui, le chercheur est contraint de réfléchir à son invention et à y investir ses propres moyens et ne connait toujours pas les circuits de sa commercialisation ou les méthodes de sa protection”, a-t-il encore avancé. De l’autre côté, l’entreprise à des besoins en matière de transfert technologique et d’innovation, mais n’est pas au courant des inventions déjà disponibles dans le domaine scientifique.
Les journées nationales de transfert de la technologie (9 et 10 novembre 2016) seront une occasion pour débattre de ces problématiques et aussi de celui du financement, notamment, le financement des projets innovants qui trouvent des difficultés à accéder aux crédits des banques commerciales.
Selon le directeur de l’Agence, “plusieurs inventeurs et entreprises disent qu’ils rencontrent des difficultés, lors de leurs entretiens avec des responsables de banques commerciales”. Ils expliquent ces difficultés par “l’absence de techniciens en finances qui peuvent comprendre et appuyer leurs projets innovants”.
Trois prix de valeurs de 10 mille dinars, 7 mille dinars et 5 mille dinars seront décernés aux lauréats de ce concours.
Une commission de jury a été mise en place à cet effet. Elle regroupe des représentants des ministères de l’Industrie et du Commerce et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’APII, de l’Institut National de normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI), de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), de l’Agence Nationale de Promotion de la Recherche Scientifique, de l’Association tunisienne des inventeurs et de l’Association des centres techniques industriels tunisiens.
“L’APII accompagnera les lauréats et veillera et prendra en charge, également, les frais des brevets d’invention à l’échelle nationale”, a déclaré le premier responsable de l’APII, relevant que “même sans être lauréat, le passage du candidat devant le jury de ce concours national constitue une assurance aux pépinières et aux entreprises”.