L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé le gouvernement et la société Petrofac à poursuivre les négociations pour mettre fin à la crise. Le syndicat a indiqué que les employés de Petrofac qui sont la partie la plus touchée par la crise, ont exprimé leur disposition à poursuivre la production.
Dans une déclaration publié mercredi soir, l’UGTT considère que les résultats des dernières négociations avec le gouvernement peuvent constituer un bon point de départ et appuyer les efforts visant à réduire le chômage “chronique” de centaines de jeunes et alléger la souffrance des habitants de Kerkennah, à travers le désenclavement de l’archipel et l’instauration d’un développement durable.
l’UGTT appelle, dans son communiqué, les habitants de Kerkennah à interagir positivement avec ces efforts.
Durant plus d’une année, les autorités et Petrofac ont été indifférentes face à cette crise, déplore la centrale syndicale. Les négociations qui ont repris avec le nouveau gouvernement, malgré certaines avancées, n’ont pas abouti au règlement de la crise dans la mesure où elles se sont déroulées sur fond de pressions exercées par Petrofac qui menaçait de fermer.
L’Union précise avoir choisi d’intervenir dans cette affaire, étant convaincue de sa responsabilité nationale dans la préservation des sources de revenu et la recherche de solutions efficaces et cohérentes. Elle considère, toutefois, que les revendications des habitants de Kerkennah sont légitimes, affirmant le refus de leur instrumentalisation par quelque partie que ce soit.