L’histoire n’aime pas les coïncidences, mais les événements qui arrivent font l’histoire. Et ce qui vient de se passer avec PETROFAC qui a virtuellement voire pratiquement plié bagages, malgré un ministre des Affaires sociales syndicaliste, entraînant le développement du chômage et la réduction du potentiel énergétique –au propre et au figuré- du pays est un succès oh combien symbolique de ceux qui cherchent depuis que ZABA est parti à démolir la TUNISIE. Et pas n’importe où: dans l’île où est né l’homme qui créa le syndicalisme. Et quel syndicat!, il résiste à tout depuis soixante-dix ans, et malgré ses abus salariaux, a limité les prétentions “démolissantes“ des adeptes du gourou….
Alors arriver à démolir la première grosse industrie installée dans l’île de HACHED, quel bonheur! Ces individus doivent se congratuler devant ce succès phénoménal. Après la MAIN ROUGE qui, sur commande, avait déjà saisi le danger que représentait l’instituteur de ELABASSYA et le fit abattre, aujourd’hui il ne faut pas que le jeune HACHED -pardon CHAHED- réussisse d’autant plus que les deux hommes se ressemblent à une anagramme révélatrice près!
Après donc PETROFAC, «ON» va s’occuper du phosphate, des engrais, et ensuite de l’agriculture -malheureusement la nature semble leur apporter un petit coup de pouce, et ce malgré la bonne volonté d’un homme qui, avec son regard de l’extérieur, peut apporter une bouffée d’oxygène à un secteur rendu exsangue par cinq années de gestion catastrophique précédés de toute une période de vingt ans d’abus et de pillage organisés.
Donc pas de pétrole, pas d’énergie, pas de produits agricoles, il ne restera plus qu’à semer du sel pour que rien ne pousse plus sur cette terre qui a déjà subi depuis ROME des démolitions programmées.
Mais, les choses n’évoluent toujours pas comme on le veut, car pour que CHAHED réussisse et HACHED repose en paix, la distance n’est pas si longue: CINQ CENTS MILLIMETRES DE PLUIE, c’est tout! MAINTENANT attendons les cumulus et les nimbus et les dépressions.
Ibtissem